La dépression a pris une place très importante dans notre société, pas moins de 58% des français se déclarant atteint d’une maladie mentale.
Il faut dire que la société étant devenue de plus en plus anxiogène au fil du temps, il devient difficile de trouver sa place et se sentir bien dans sa vie.
Le speed du boulot, le manque d’intérêt de son travail ou encore le virtuel qui remplace le réel sans même que l’on ne s’en rende compte sont autant de petits éléments qui mit bout à bout finissent par peser sur le mental.
Certaines personnalités sont également plus à risques d’être dépressifs, mais dans tous les cas la nutrition offres des moyens fiables pour en finir avec la dépression.
Voici 3 armes particulièrement efficaces pour lutter contre la dépression et retrouver son énergie et sa joie de vivre.
Une alimentation anti-inflammatoire pour sortir de la dépression
L’inflammation est un état chronique sous-jacent qui ne se ressent pas forcément physiquement mais qui va provoquer de nombreux bouleversements au sein de notre organisme.
Cette inflammation est également le lit de nombreuses maladies de civilisation dont la dépression, véritable fléau de nos sociétés actuelles.
Lutter contre cette inflammation de bas grade est donc la première chose à faire lorsque l’on souhaite en finir avec la dépression.
Pour cela il va falloir opter pour une alimentation riche en végétaux : légumes, fruits, légumineuses (haricots rouges, flageolets, lentilles), céréales complètes et semi-complètes idéalement sans gluten ou encore oléagineux (amandes, noix, noisettes…).
Les antioxydants et plus particulièrement les polyphénols, les antioxydants les plus puissants, jouent un rôle central dans l’alimentation anti-inflammatoires puisqu’ils constituent les molécules par essence qui luttent le plus contre l’inflammation.
On les retrouve notamment dans les baies, les légumes et fruit de couleur noire, les pommes, les amandes, le thé vert, le curcuma, le clou de girofle, l’hibiscus…
Dans le cadre d’une alimentation anti-inflammatoire les Omega 3 sont particulièrement importants.
On les retrouve dans les petits poissons gras, l’huile de lin ou encore les graines de chia.
Retrouver une flore protectrice
Le microbiote joue un rôle capital dans la dépression et avoir une flore protectrice fait partie des mesures à mettre en place pour lutter contre la dépression.
Le lien ventre-cerveau est établi de façon claire, autrement dit si votre microbiote est déséquilibré et inflammatoire vous aurez plus de chance de tomber dans la dépression.
Au contraire, un microbiote sain et équilibré, comme celui des sportifs par exemple, vous permettra de vous sentir bien dans votre tête.
Une alimentation anti-inflammatoire permettra de rééquilibrer votre microbiote en diminuant les mauvaises bactéries et en multipliant les bonnes.
Une cure inaugurale de probiotiques est à privilégier à raison d’une prise tous les jours pendant un mois puis 10 jours par mois pendant 4 à 5 mois avant de passer à une cure d’un mois une à 2 fois par an.
Pour pouvoir se multiplier nos bactéries commensales ont besoin de zinc, un apport de 15 mg par jour est donc essentiel (à retrouver par exemple dans un complexe minéro-vitaminique complet).
Un apport en glutamine à raison de 400 mg par jour aidera également votre flore à devenir protectrice.
Enfin, les légumes lactofermentés sont également une excellente source de probiotiques, vous pouvez les réaliser vous même très simplement.
La Tyrosine, le nutriment anti-dépresseur le plus efficace
La Tyrosine est un nutriment particulièrement puissant pour lutter contre la dépression.
Cet acide aminé anti-dépresseur par excellence se transforme en Dopamine et en Noradrénaline dans le cerveau pour venir combler un déficit, source de la dépression.
Ce manque de Noradrénaline peut provenir d’un épuisement dû à une sur sollicitation : vigilence extrême, vie à mille à l’heure, apprentissage soutenu…
Le stress est également un facteur qui augmente la production de Noradrénaline et donc entraîne un épuisement des neurones qui va mener à un état dépressif.
La Tyrosine va donc servir de recharge en Noradrénaline au niveau des neurones ce qui va entraîner un regain d’intérêt, d’envies et de projets qui avaient été perdu le temps de la phase dépressive.
Lorsque l’on provoque volontairement une déplétion en Phénylalanine, précurseur de la Tyrosine, et en Tyrosine chez des personnes non dépressives cela entraîne plusieurs symptômes : apathie, vitesse de décision ralentie, baisse de l’humeur et de la motivation.
La Tyrosine doit être prise à jeûn, 20 minutes avant le premier repas afin de lui permettre de passer la barrière hémato-encéphalique sans autres acides aminés compétiteurs.
Une cure de Magnésium de 2 à 3 semaines est à recommander chez les personnes souffrant de problèmes cardiaque de type tachycardie (à continuer tout le long du traitement) et privilégier des doses modérées.
En début de traitement on pourra prendre de 300 à 450 mg (attention car de nombreux compléments sont surdosés).
Cette complémentation n’a pas vocation à durer, on pourra l’arrêter dès que la personne se sent bien et la prendre de façon ponctuelle en cas de besoins (stress, surmenage, baisse de moral…).
Il existe néanmoins des contre-indications à la prise de Tyrosine : Grossesse, mélanome malin, hyperthyroïdie, phéochromocytome et un infarctus récent.