Depuis de nombreuses années l’huile de coco est devenue tendance dans nos assiettes et elle est de plus en plus consommée au fil du temps.
Pourtant, malgré les nombreuses qualités qui lui ont été attribuées, l’huile de coco est en réalité loin d’être un allié de notre santé, bien au contraire.
Alors pourquoi l’huile de coco est-elle néfaste à la santé et pourquoi il faut éviter de trop en consommer ?
L’huile de coco est un acide gras saturé
Le fait que l’huile de coco ne soit pas bonne à la santé repose sur un simple fait : il s’agit d’un acide gras saturé.
Bien qu’elle soit composée d’acides gras à courtes chaînes, elle n’en reste pas moins une chaîne dont tous les carbones sont occupés, c’est à dire qu’elle ne comporte aucune double liaison permettant de lui assurer une certaine fluidité.
Les acides gras saturés sont résistants à la chaleur, elle peut donc être chauffée sans risque (à condition de ne pas la faire fumer, comme l’huile de palme qui est également un acide gras saturé).
Le problème de l’huile de coco et de l’ensemble des acides gras saturés est qu’ils engendrent différents problèmes dans notre organisme qui vont se répercuter sur la santé et sur le physique entraînant surpoids, diabète ou encore pathologies cardiovasculaires.
L’huile de coco fait grossir
En tant qu’acide gras saturé, l’huile de coco reste peu mobilisable, elle est difficile à brûler pour faire de l’énergie et ne constitue donc pas une bonne source de combustible.
Les membranes des cellules, et notamment des adipocytes, nos cellules graisseuses, sont constituées d’acides gras.
Si elles sont nourries d’acides gras saturés elles vont se blinder et devenir plus résistantes.
Ces acides gras vont donc rester inertes et rester durablement dans le tissu adipeux ce qui en fait un facteur de surpoids au même titre que le beurre ou les fromages.
Elle constitue un facteur de maladies cardiovasculaires
Si les adipocytes deviennent résistants à cause des acides gras saturés qui vont former leur membrane, il en va de même pour l’ensemble de nos cellules !
L’huile de coco va donc favoriser l’allongement de vie des lipides et des lipoprotéines circulantes comme le HDL cholestérol, le LDL cholestérol ou encore les triglycérides.
Du fait qu’ils vont circuler plus longtemps au lieu d’être éliminés, cela va avoir pour conséquence d’augmenter le risque de dyslipidémie, un déséquilibre entre les lipides, une hypertryglicéridémie ou encore un risque accru de dépôt dû à l’oxydation du cholestérol menant aux maladies cardiovasculaires.
Risques de cancers hormonaux-dépendants
La consolidation des membranes de nos cellules par les acides gras saturés alors même qu’elles devraient être fluides entraîne un autre risque important, à savoir les cancers hormonaux-dépendants.
Cela concerne donc notamment le cancer du sein chez les femmes et le cancer de la prostate chez les hommes.
De la même façon que la durée de vie des lipides et lipoprotéines est allongée dans le sang, il en va de même pour tout ce qu’ils transportent, comme les œstrogènes par exemple.
De ce fait les œstrogènes vont avoir une durée de vie plus longue ce qui va augmenter le risque de cancers hormonaux-dépendants.
Dans le cadre de la prévention de ces cancers on cherchera au contraire à réduire leur durée de vie par la consommation d’acides gras polyinsaturés de types Omega 3 qui sont très facilement oxydables et vont diminuer la longévité des œstrogènes dans l’organisme.
Autres conséquences de la consommation d’huile de coco sur la santé
Le fait que les membranes cellulaires deviennent plus rigides va entraîner un ralentissement dans les échanges, notamment au niveau du cerveau.
Temps de réaction plus long, difficultés de mémorisation ou encore troubles de l’humeur sont autant de symptômes qui peuvent en découler.
Ce phénomène entraîne également une augmentation des pathologies psychiatriques.
L’excès d’acides gras saturés dans l’alimentation va aussi perturber la flore digestive et augmenter l’inflammation de bas grade, terrain de toutes les maladies de civilisation.
Une consommation régulière d’huile de coco implique un excès d’acides gras saturés (que l’on retrouve déjà dans bien d’autres aliments du quotidien), cet excès étant facteur de : Surpoids, diabète, maladies cardiovasculaires, allergies, dépression, cancers (du sein, du côlon et de la prostate) ainsi que d’un vieillissement accéléré.
Une consommation raisonnée d’acides gras saturés ne posera pas de problème à condition d’introduire suffisamment de bons acides gras (mono insaturés, poly insaturés).
En revanche l’utilisation d’huile de coco n’est pas à conseiller du fait qu’elle va prendre la place d’autres huiles qui elles sont à privilégier pendant le repas comme l’huile d’olive (en cuisson et en assaisonnement) et l’huile de colza ou de lin (en assaisonnement uniquement à cause de leur teneur en Oméga 3).
Après des études de droit, je suis partie à la recherche de ma mission de vie et la Nutrithérapie s’est imposée à moi comme une évidence. Elle permet d’aborder les problèmes de santé d’un point de vue biochimique afin d’intervenir au niveau le plus fin : le niveau moléculaire.
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